Rosh Hashana (1er Tichri)—Septembre/OctobreTitle for This Block
La tête de l’année. Son nom biblique est Yom Terou’a (Jour de la sonnerie), c’est-à-dire la Fête des trompettes. Aussi connue sous le nom de Yom HaDin (Jour de Jugement). Les jours solennels commencent avec la nouvelle année, qui tombe le premier jour du septième mois. On doit mettre à profit la période du nouvel an pour réfléchir à l’année passée, demander pardon aux amis et aux associés pour tout le mal qu’on a pu leur causer, se repentir des transgressions, et prévoir de s’améliorer pour l’année à venir. Dans l’imagerie populaire il s’agit du jour où Dieu ouvre le livre de la vie pour y inscrire nos destins pour l’année à venir. Pendant les Dix jours redoutables, qui débutent avec Rosh Hashana et s’achèvent par Yom Kippour, on peut en adoucir le décret par la prière, le retour sur soi et la charité; le livre n’est pas scellé jusqu’au Jour du Pardon ou, peut-être aussi tard que le dernier jour de Soukkot. La sonnerie du chofar est le rituel essentiel de la fête.
Yom Kippour (10 Tichri)—Septembre/Octobre
Jour du Pardon. Aussi connu comme Shabbat Shabbaton (“Sabbats des Sabbats”). Le jour le plus saint de l’année juive est dédié à une réflexion et une prière intense, par lesquelles on demande pardon pour les transgressions commises envers Dieu. Pendant ce «jeûne blanc» de vingt-cinq heures, on a pour habitude de porter du blanc ou d’enfiler un kittel (“robe blanche rituelle”) pour symboliser la quête de pureté et de joie associée à une période de réconciliation. C’est le seul jour de l’année où l’on porte le tallit aux prières du soir. Yom Kippour s’achève par une joyeuse sonnerie de chofar et la conviction que nous avons tous été inscrits pour une bonne année.
Soukkot (15-21 Tichri)—Septembre/Octobre
Les cabanes ou tabernacles. Aussi connue comme Hag ha-Assif (Fête du rassemblement ou Fête des récoltes). C’est l’une des trois fêtes de pèlerinage ordonnées par la Bible. La tradition rabbinique associe la fête aux abris temporaires (soukka, pluriel soukkot) construits par les Hébreux durant leur quarante ans d’errance dans le désert après l’esclavage égyptien. Aujourd’hui, les cabanes sont construites pour célébrer la fête, et rappeler non seulement la sortie d’Égypte mais aussi les simples tentes que les paysans construisaient au temps de la récolte, afin de ne pas perdre un instant avant le début des pluies. En pratique, la soukka est une structure éphémère qui compte au moins trois murs, légèrement couverts de branches ou de roseaux et ouverte sur le ciel, habituellement décorée de fruits et de légumes. En ce jour, la Bible nous commande de dire une bénédiction sur le loulav et l’étrog (le bouquet de palme, saule et myrte, accompagné par le cédrat.) Il est aussi obligatoire de manger sous la soukka. Soukkot est célébrée pendant sept jours dans l’État d’Israël et dans les communautés juives libérales ; c’est une fête de huit jours dans les communautés plus classiques de la Diaspora. Les deux derniers jours sont Hoshana Rabba et Chemini Atsèrèt.
Hoshana Rabba (21 Tichri)—Septembre/Octobre
Grande Hosanna ou Grande Supplique. Le septième jour de Soukkot est connu comme Hoshana Rabba. A l’époque du Temple, on faisait le tour du Temple non pas une fois, comme aux autres jours de Soukkot, mais sept fois, en suppliant Hosha na (« De grâce, sauve [nous] ! »), d’où la « Grande Hosanna ». De nos jours, tous les rouleaux de la Torah rangés dans l’Arche sont transportés en rond dans la synagogue et suivis de fidèles portant des loulavim et des étrogim, répétant tous cette prière pour l’aide de Dieu. Traditionnellement on passe la nuit à étudier soit le Livre du Deutéronome soit le Livre de Psaumes. Une autre tradition est de fouetter le sol avec cinq branches de saule. Le Zohar dit que le jugement final pour l’année n’est délivré qu’au dernier jour de Soukkot.
Chemini Atzèrèt (22 Tichri)—Septembre/Octobre
Assemblée du huitième jour. « Au huitième jour, tu devras observer une sainte assemblée » (Lv 23, 36 ; Nb 29, 35). Cette fête, bien qu’indissociable de Soukkot, est une célébration séparée. L’Encyclopédie juive (1906) décrit la tradition d’il y a au moins un siècle, lorsque le lecteur enfilait son kittel, comme à Yom Kippour, et chantait le Kaddish précédent le Moussaf sur l’air solennel utilisé pour le Jour du Pardon. Il continuait ainsi : « Car tu es, O éternel notre Dieu, la cause du vent qui souffle… pour une bénédiction et non une malédiction, pour l’abondance et non la famine, pour la vie et non la mort ! ». L’assemblée répondait en répétant trois fois « Amen ! ». Ce jour là, les mots « tu fais tourner le vent et tomber la pluie » sont introduits dans la liturgie. En Israël et dans toutes les communautés libérales à travers le monde, Chemini Atzèrèt est combinée avec Simhat Tora.
Simhat Tora (22 ou 23 Tichri)—Septembre/Octobre
Joie de la Torah. Dans le cercle de l’année en cours, la fête de la Joie de la Torah marque la fin d’un cycle qui recommence aussitôt. Après avoir lu les derniers versets de la Torah, nous en ré-enroulons le rouleau et recommençons du début avec les premiers versets. On chante, danse, boit et mange beaucoup.
Hanoucca (25 Kislev—2 ou 3 Tevet)—Novembre/Décembre
Inauguration, ou Dédicace. Aussi connue comme la fête des lumières. Hanoucca commémore la victoire macchabée contre Antiochus IV Épiphanes (215-164 avant notre ère). Lorsque le souverain séleucide érigea une statue de Zeus dans le Temple, profana l’autel et massacra ceux qui n’abandonnèrent pas leur judaïsme, Mattathias l’hasmonéen, prêtre de Modi’in, et ses cinq fils, conduisirent une révolte contre les forces hellènes bien supérieures en nombre. Mattathias mourut avant d’en voir l’issue; et ce fut son troisième fils, Judas Macchabée (le Marteau; ou encore martel), qui emmena les forces juives à la victoire. Après avoir purifié le sanctuaire et reconstruit l’autel du Temple (c.164 ANE) à Jérusalem, les Macchabées et leurs partisans célébrèrent une fête de huit jours, pour compenser d’avoir manqué les fêtes de Soukkot et Chemini Atzèrèt. Dans le second livre des Macchabées, on nous raconte qu’ils votèrent et décrétèrent qu’une nouvelle fête devrait être observée à ces dates dans l’avenir. Une légende talmudique affirme que Nes Gadol Haya Sham (« un grand miracle s’est produit là-bas »), car on ne retrouva dans le Temple qu’une unique fiole d’huile consacrée, suffisante pour alimenter une journée seulement la Lumière éternelle. Mais elle brûla huit jours entiers, soit le temps nécessaire à la préparation d’huile consacrée. Pour commémorer ce miracle, pendant huit jours nous allumons les bougies de la menora (chandelier), aussi appelée hanoukia.
Tou B’Shvat – 15 Shevat ou Hamisha Asar Bishvat—Janvier/Février
Aussi appelée Rosh Hashanah la’Ilanot (“Le Nouvel An des arbres”). Le quinzième jour du mois de Shvat. A l’époque du Temple, le Nouvel An des arbres célébrait le début du cycle agricole afin de percevoir la dîme. À l’époque talmudique s’établit la tradition de planter un cèdre pour célébrer la naissance d’un garçon et un cyprès pour celle d’une fille. Lorsqu’ils se marieraient les branches serviraient de dais nuptial (TB Git. 57a). La renaissance de la coutume de planter des arbres en Israël à Tou Bish’vat est à porter au crédit d’un homme, Rabbi Ze’ev Yavetz, fondateur du mouvement Mizrahi (sioniste religieux). À Tou Bish’vat en 1890, Rabbi Ze’ev Yavetz et ses étudiants plantèrent des arbres dans la moshava Zikhron Yaâkov (fondée par le Baron Edmond de Rothschild et abritant les caves du Carmel). En 1908, les Histadrout Hamorim b’Yisraél (Association des Enseignants en Israël) tout comme le Keren Kayemet leYisraél (Fonds national juif) avaient adopté la coutume de racheter la terre pour la replanter. Tou Bishvat est le Jour de l’Environnement israélien. Une autre coutume s’est popularisée au cours des siècles : le Séder de Tou Bish’vat, créé par les kabbalistes, comprend la lecture de textes mystiques, quatre coupes de vin (blanc, blanc mélangé à un peu de rouge, rouge mélangé à du blanc, et rouge!) et la consommation de fruits de la Terre d’Israël.
Pourim (14 Adar)—Février/Mars
Sorts ; chance ou sélection aléatoire (Est 3, 7). Pourim commémore la délivrance du peuple juif d’une mort certaine dans l’ancien empire de Perse. Le nom « sorts » se réfère à la date, choisie par hasard pour massacrer les Juifs de Perse et s’accaparer leurs richesses. Mordechai et sa nièce, la reine Esther, déjouèrent le complot, envoyant le maléfique Haman à sa perte méritée. La fête est célébrée par une lecture publique du rouleau d’Esther (pendant laquelle chaque mention du nom du méchant est recouverte par les bruits, cris et battements de pieds de l’assemblée). Reconstitution de l’histoire, bals bien habillés ou costumés, cadeaux, sucreries et boissons, ainsi que la charité envers les pauvres font partie de la fête.
Pessah (15-21 Nissan) ou Pâque—Mars/Avril
Passer par-dessus (Ex 12, 23). Aussi appelée Hag HaMatsot (Fête des pains azymes). C’est l’une des trois fêtes de pèlerinage ordonnées par la Bible. Au temps où la famine frappait le Moyen-Orient, Jacob et ses fils trouvèrent refuge en Égypte. Leurs descendants, les Hébreux, continuèrent à vivre en paix dans le Pays de Goshen pendant quelque quatre cents ans jusqu’à l’avènement d’une dynastie ayant oublié Joseph, le fils de Jacob qui, par sa sagesse, avait sauvé l’Égypte de sept ans de famine. Le nouveau Pharaon réduisit les Hébreux en esclavage. Pour le faire fléchir, Dieu fit s’abattre dix plaies sur l’Égypte, chacune plus radicale que la précédente, et culminant avec la mort des premiers nés, du plus humble au plus illustre. Mais les Hébreux furent épargnés; Dieu passa outre. Le Pharaon ordonna immédiatement aux Hébreux de quitter son royaume mais regretta bientôt sa décision; ils fuirent guidés par Moïse et traversèrent à pied sec la Mer des joncs, et traversèrent le désert du Sinaï hostile, jusqu’à la Terre Promise. Cette libération de l’esclavage et cette rédemption de la maison de servitude sont centrales pour le judaïsme. Pour les célébrer, nous faisons un séder chaque année, durant lequel nous sommes sensés nous imaginer avoir nous-même participé à la sortie d’Egypte. Le séder (ordre ou organisation) comprend la lecture de la Haggadah (le récit), le repas festif, la lecture des psaumes et des chants. Pour commémorer la fuite d’Égypte, alors que le temps manquait pour faire lever la pâte du pain, on mange de la matzah (pain non levé) tout au long de la fête. Pâque est célébrée pendant sept jours en Israël et dans les communautés juives libérales à travers le monde ; les communautés juives classiques en dehors d’Israël font durer la fête pendant huit jours.
Yom HaZikaron leShoah ve-laGevoura (27 Nissane), connue comme Yom HaShoah—Avril/Mai
Jour du souvenir de l’holocauste et de l’héroïsme. Un jour de souvenir pour les six millions de Juifs qui périrent pendant la deuxième guerre mondiale dans le génocide perpétré par l’Allemagne nazie, et un jour dédié à la mémoire de la résistance juive. Le mot Holocauste, qui décrit un massacre, signifie « complètement brûlé » et s’utilise pour désigner un sacrifice, c’est-à-dire une offrande sacrée à un dieu. S’il a été adopté dans le monde anglophone en référence spécifique au génocide nazi, il est peu usité en Europe et en Israël où on préfère le terme Sho’ah, qui signifie « catastrophe ».
Yom Ha’Atzmaout (5 Iyar)—Avril/Mai
Le jour de l’Indépendance. La création de l’État d’Israël, à la suite de la résolution et le vote par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 29 novembre 1947, a été proclamée le 14 mai 1948, par David Ben-Gourion, alors à la tête de l’Organisation Sioniste Mondiale et directeur de l’Agence Juive pour la Palestine, et qui allait bientôt devenir le premier Premier Ministre d’Israël.
Lag Ba’Omer (18 Iyar)—Avril/Mai
Trente trois [jours] dans [le décompte] d’Omer (orge en gerbe). Une joyeuse fête mineure observée avec des pique-niques et des feux de camp. Personne ne sait vraiment ce qu’elle célèbre. Le Talmud mentionne une peste qui s’est abattue sur les étudiants de Rabbi Akiva au second siècle ce jour là. Il pourrait commémorer le jour où Rabbi Shimon bar Yochai, auquel on attribue l’important texte cabalistique, révéla le Zohar (l’éclat) à ses étudiants avant de rendre l’âme. Comme Lag B’Omer est un jour de fête situé dans la période de quarante neuf jours de demi-deuil (du deuxième jour de Pessah jusqu’à la fin de Chavou’ot), on peut célébrer des mariages, les petits garçons peuvent se faire couper les cheveux pour la première fois et les garçons plus âgés déambuler avec des arcs et des flèches, peut-être en souvenir de la rébellion de Bar Kokhba (132-135 de notre ère), ou pour symboliser la trajectoire de l’arc-en-ciel, qui est l’engagement de Dieu à ne pas détruire le monde par déluge.
Chavou’ot (6 Sivan)—Mai/Juin
Semaines. Aussi appelée Chag ha-Katsir (La fête des récoltes) et Yom ha-Bikkurim (Le jour des premiers fruits). C’est l’une des trois fêtes de pèlerinage ordonnées par la Bible. Chavou’ot célèbre la remise des Dix Commandements sur le Mont Sinaï. Cette fête de pèlerinage a lieu sept semaines après Pessah lorsque les offrandes de blé nouveau sont apportées au Temple à Jérusalem. En 1533, Rabbi Joseph Karo (auteur du Shulhan Arouh) invita Rabbi Shlomo Halevi Alkabetz (qui écrivit Lekha Dodi) et d’autres cabalistes éminents à le rejoindre pour une veillée d’étude d’une nuit entière (tikkoun leil Chavou’ot), lançant une tradition dont la popularité s’est accrue ces dernières années. La nuit d’étude s’achève sur les prières du matin. À Chavou’ot, en 1967, une semaine après que l’armée israélienne eut repris la Vieille Ville de Jérusalem le 7 juin, le HaKotel HaMa’aravi (le Mur Ouest [du Temple]) fut rendu accessible aux Juifs pour la première fois depuis la création de l’État d’Israël en 1948. Les gens se précipitèrent au mur ouest, et une nouvelle coutume naquit à Jérusalem. Chavou’ot est une fête d’une journée en Israël et dans la pratique juive libérale à travers le monde, tandis que les communautés diasporiques plus classiques observent la fête pendant deux jours.
Tisha B’Av (9 Av)—Juillet/Août
Neuvième jour d’Av. Aussi connu comme le «jeûne noir». Ce jeûne de vingt-cinq heures pleure la destruction du Premier Temple à Jérusalem par les Babyloniens en 586 avant notre ère et du Second Temple par les Romains en 70 de notre ère. Et depuis la période médiévale, d’autres tragédies qui ont frappé le peuple juif, telles que le début de la Première Croisade le 15 août 1096, ou les expulsions d’Angleterre en 1290, de France en 1394 et d’Espagne en 1492. Même à notre époque, Tisha B’Av a aussi été un jour à marquer d’une pierre noire : c’est à cette date que débutèrent les déportations du Ghetto de Varsovie en 1942.
Tou B’Av (15 Av)—Juillet/Août
Quinzième jour d’Av. Dans les temps anciens, cette fête mineure célébrait « l’offrande des arbres » apportée au Temple et le début des vendanges, lorsque les filles à marier de Jérusalem (Israël), vêtues de blanc, dansaient dans les vignobles et que les couples se formaient. Aujourd’hui, c’est la fête de l’amour, considérée comme une date particulièrement opportune pour les demandes en mariage et leur célébration.
Rosh Hashana (1er Tichri)—September/October
Head of the year. The Biblical name is Yom Teruah (“Day of the Fanfare”), that is, the Feast of the Trumpets. Also known as Yom haDin (“Day of Judgment”). The High Holy Days begin with the New Year, which falls on the first day of the seventh month. The New Year is a time to reflect upon the past year, asking forgiveness of friends and associates for any wrong we may have done them, repenting for transgressions, and planning to change for the better in the coming year. The popular image is of a day on which God opens the book of life to inscribe our fates and fortunes for the year to come. During the Ten Days of Awe, starting with Rosh Hashanah and closing with Yom Kippur, prayer, penitence and charity can attenuate the decree; the book is not sealed until the Day of Atonement or, perhaps, even as late as the last day of Sukkot. The blowing of the shofar (“ram’s horn”) is the essential ritual of the holiday.
Yom Kippur (10 Tichri)—September/October
Day of Atonement. Also known as Shabbat Shabbaton (“Sabbath of Sabbaths”). The holiest day of the Jewish year is dedicated to intense reflection and prayer, asking forgiveness for transgressions against God. During this twenty-five hour White Fast, it is customary to wear white or to don a kittel (“ritual white robe”) to symbolize the quest for purity and joy associated with a time of reconciliation. It is the only time during the year that the tallit (“prayer shawl”) is worn at evening prayers. Yom Kippur concludes with a joyous blast of the shofar and the conviction that we have all been inscribed for a good year.
Sukkot (15-21 Tichri)—September/October
Booths or Tabernacles. Also known as Chag ha-Asif (“Holiday of the Ingathering” or “Harvest Festival”). One of three biblically ordained pilgrimage festivals. Rabbinic tradition associates the holiday with the temporary shelters (sukkah, plural sukkot) built by the Israelites during the forty years of wandering in the desert after the bondage of Egypt. Today, booths are constructed to celebrate the holiday, recalling not only the Exodus from Egypt but also the simple huts farmers would build at harvest time, so as not to lose a moment before the rains commenced. In practice, the sukkah is a temporary structure of no fewer than three walls, lightly covered with branches or reeds and open to the sky, usually decorated with fruits and vegetables. On this holiday, the Bible commands us to make a blessing over the lulav (“a closed frond of a date palm, bound together with willow and myrtle branches”) and etrog (“citron”). It is obligatory to partake of a meal in the sukkah, even if it is no more than an olive-sized piece of bread. Sukkot is celebrated for seven days in the State of Israel and in Liberal Jewish communities; it is an eight-day holiday in more traditional Jewish communities of the Diaspora. The last two days are Hoshana Rabbah and Sh’mini Atseret.
Hoshana Rabba (21 Tichri)—September/October
Great Hosanna or Great Supplication. The seventh day of Sukkot is known as Hoshana Rabba. In the days of the Temple, the altar would be circled not once, as on the other days of Sukkot, but seven times, to the supplication Hosha na (“Pray, save [us]!”), hence the “Great Hosanna.” Today, it is impressive to see all the Torah scrolls taken from the Ark and borne round and round the synagogue, followed by congregants, shaking lulavim and etrogim to the cardinal points, then heavenward and earthward, as the entire congregation pleads for God’s assistance. It is traditional to spend the night studying either the Book of Deuteronomy or the Book of Psalms. Another tradition involves beating five willow branches on the ground. The Zohar says that only on the last day of Sukkot is the final judgment for the year delivered.
Sh’mini Atzèrèt (22 Tichri)—September/October
Eighth Day Assembly. “On the eighth day, you shall observe a holy convocation” (Lev. 23:36; Num. 29:35). This holiday, while incontrovertibly connected to Sukkot, is a separate festival. The Jewish Encyclopedia (1906) describes the tradition of at least a century ago, when the reader would don his kittel, as on Yom Kippur, and sing the Kaddish preceding the Musaf to the solemn melody used on the Day of Atonement. He would continue: “For Thou, O Lord our God, causest the wind to blow … for a blessing and not for a curse, for plenty and not for famine, for life and not for death!” The congregation would respond, thrice repeating “Amen!” On this day, the words “You shift the winds and cause the rain to fall” are introduced into the liturgy, to be recited until Passover. In Israel and throughout Liberal communities worldwide, Sh’mini Atzeret is conflated with Simchat Torah.
Simhat Tora (22 ou 23 Tichri)—Septembre/Octobre
Rejoicing of the Torah. In the circle of the running year, the Festival of Rejoicing with the Torah comes at the end of a cycle that immediately recommences. Upon reading the last verses of the Torah, we re-roll the Torah scroll and start over again with the first verses. There is much singing and dancing, eating and drinking.
Hanukkah (25 Kislev—2 ou 3 Tevet)—November/Décember.
Inauguration, or Dedication. Also known as the Festival of Lights. Hanukkah commemorates the Maccabean victory over Antiochus IV Epiphanes (215-164 B.C.E.). When the Seleucid ruler erected a statue of Zeus in the Temple, defiled the altar, and slaughtered those who did not give up their Judaism, Mattathias the Hasmonean, priest of Modiin, and his five sons led a revolt against the far greater Hellenistic forces. Mattathias did not live to see the outcome; it was his third son, Judah Maccabee (the Hammer; in French, martel), who led the Jewish forces to victory.
After purifying the sanctuary and rebuilding the altar of the Temple (c.164 B.C.E.) in Jerusalem, the Maccabees and their followers celebrated an eight-day festival, a belated observance for the missed celebrations of Sukkot and Sh’mini Atzeret. In the Second Book of Maccabees, we are told that they voted and decreed that a new holiday should be observed on these dates forevermore.
There is a Talmudic legend that Nes gadol hayah sham (“A great miracle happened there”), for but a single phial of consecrated oil was found in the Temple, adequate to kindle the Eternal Light for only one day. Instead, it burned for eight days, the time needed to prepare more sanctified oil. Whether the miracle celebrates the rekindling of the Eternal Light or the Maccabean victory, on each of the eight nights of Hanukkah, lights are kindled in the menorah (“candelabrum”), also known as a hanukiah.
Tu B’Shvat – 15 Shevat ou Hamisha Asar Bishvat— January/February
Also known as Rosh Hashanah la’Ilanot(“The New Year of the Trees”). The fifteenthday of the month of Sh’vat. In the time of the Temple, the New Year of the Trees celebrated the beginning of the agricultural cycle for the purpose of collecting tithes. In Talmudic times, it became traditional to plant a cedar tree to honor the birth of a boy or a cypress tree for the birth of a girl. When each married, the branches served as a wedding canopy (TB Git. 57a). The revival of the custom of planting trees in Israel on Tu Bish’vat is to be credited to one man, Rabbi Ze’ev Yavetz, a founder of the Mizrachi (religious Zionist) movement. On Tu Bish’vat, 1890, he and his students planted trees in the moshava Zichron Yaakov (founded by the Baron Edmond de Rothschild and home of the Carmel winery). By 1908, both the Histadrut Hamorim b’Yisrael (“Teachers Association in Israel”) and the Keren Kayemet l’Yisrael (“Jewish National Fund”) had adopted the custom to reclaim and reforest the land. Tu Bish’vat is the Israeli Arbor Day.
Another custom has gained in popularity over the centuries: the Tu Bish’vat Seder, created by the Cabalists, includes mystical readings, four cups of wine (white, white mixed with some red, red mixed with white, and red!) and fruits of the Land of Israel.
Purim (14 Adar)—February/March.
Lots; chance or random selection (Esther 3:7). Purim commemorates the deliverance of the Jewish people from certain death in ancient empire of Persia. The name “Lots” refers to the date, chosen by chance, to massacre the Jews of Persia and appropriate their wealth. Mordechai and his niece, Queen Esther, foiled the plot, sending the evil Haman to his deserved doom. The holiday is celebrated with a public reading of the Scroll of Esther (during which every mention of the villain’s name is drowned out with noisemakers, stamping and hooting). Re-enactments of the story, fancy dress and costume balls, gifts of drink and platters of sweets, and charity to the poor are all part of the fun.
Pesach or Passover (15-21 Nissan)—March/April.
The Passing Over (Exod. 12:23). Also known as Chag haMatzot (“Festival of the Unleavened Bread”). One of three biblically ordained pilgrimage festivals. At a time when famine besieged the Middle East, Jacob and his sons took refuge in Egypt. Their descendants, the Israelites, continued to live peacefully in the Land of Goshen for some four hundred years until a dynasty arose that did not remember Joseph, the son of Jacob who, through his wisdom, had saved Egypt from seven years of starvation. The new Pharaoh enslaved the Israelites. To provoke him to relent, God visited ten plagues on Egypt, each more drastic than the previous, the most extreme being the death of the firstborn, from mightiest to most humble. But the Israelites were spared; God passed over them. The Pharaoh immediately ordered the Israelites to quit his realm but soon regretted his decision; they fled, following Moses through the Dead Sea, which parted to let them pass, and through the wilderness of the Sinai desert towards the Promised Land of Israel. This liberation from slavery and redemption from the House of Bondage is central to Judaism. In celebration, we hold a seder each year, being enjoined to see ourselves as if we had been there.
The Seder (“order,” or “organization”) includes the reading of the Haggadah (“the recounting”), the festive meal, and the concluding psalms and songs. To commemorate the haste of the departure from Egypt, when there was no time for bread dough to raise, matzah (“unleavened bread”) is eaten throughout the holiday. Passover is celebrated for seven days in Israel and in Liberal Jewish communities worldwide; traditional Jewish communities outside Israel celebrate for eight days.
Yom haZikaron laShoah ve-laG’vurah (27 Nissan). Also called Yom haShoah—April/May.
Holocaust and Heroism Remembrance Day. A day of remembrance for the six million Jews who perished during World War II as a result of the genocide carried out by Nazi Germany and its collaborators, and for recalling the Jewish resistance of that period. The term Holocaust, denoting a massacre, means “completely burnt,” and is used to describe a sacrifice, that is, a sacred offering to a god. While the term has come to be used in the Anglophone worldin specific reference to the Nazi genocide, it is regarded with distaste in Europe and Israel where Sho’ah, meaning “calamity,” is the standard term.
Yom Ha’Atzmaut (5 Iyar)—April/May.
Independence Day. The Declaration of the Establishment of the State of Israel, following upon the resolution and vote by the United Nations General Assembly on November 29, 1947, was proclaimed on May 14, 1948, by David Ben-Gurion, the Executive Head of the World Zionist Organization and chairman of the Jewish Agency for Palestine, soon to become the first Prime Minister of Israel.
Lag Ba’Omer or Lag B’omer (18 Iyar)—April/May.
Thirty-third [day] in [the counting of] the Omer (“barley sheaf”). A minor, joyous holiday observed with picnics and bonfires. No one is quite certain of what it celebrates. The Talmud mentions a plague that abated against Rabbi Akiva’s students during the second century on this day. It may commemorate the day that Rabbi Shimon bar Yochai, attributed with the authorship of the important Cabalistic text, revealed the Zohar (“the Radiance”) to his students and then expired. As Lag B’Omer is a festive day during the forty-nine day semi-mourning period (from the second day of Passover until the end of Shavuot), weddings may be celebrated, little boys may have their first haircuts, and older children go about with bows and arrows, perhaps in remembrance of a possible victory during the Bar Kokhba rebellion (132-135 C.E.), or to symbolize the trajectory of the rainbow, which is God’s covenant not to destroy the world by flood.
Shavuot (6 Sivan)—May/June.
Weeks. Also known as Chag ha-Katsir (“The Harvest Festival”) and Yom ha-Bikkurim (“Day of the First Fruits”). One of three biblically ordained pilgrimage festivals. Shavuot celebrates the giving of the Ten Commandments at Mt. Sinai. This pilgrimage festival takes place seven weeks after Passover when the offerings of new wheat were brought to the Temple in Jerusalem.
In 1533, Rabbi Joseph Caro (author of the Shulchan Aruch) invited Rabbi Shlomo Halevi Alcabetz (who wrote Lekha Dodi) and other eminent cabbalists to join him for an all-night study vigil (tikkun leil Shavuot), beginning a tradition that has grown in popularity in recent years. The night of study closes with morning prayers.
On Shavuot, 1967, a week after the Israeli army retook the Old City of Jerusalem on June 7, HaKotel HaMa’aravi (the Western Wall [of the Temple]) was made accessible to Jews for the first time since the Old City was captured during the Arab-Israeli War that began with the establishment of the State of Israel in 1948. People streamed to the Western Wall, and a new custom was born in Jerusalem.
Shavuot is a one-day holiday in Israel and in Liberal Jewish practice worldwide, while more traditional Diaspora communities observe the holiday for two days.
Tisha B’Av (9 Av)—July/August.
Ninth [day] of Av. Also known as the Black Fast.
The twenty-five hour fast mourns the destruction of the First Temple in Jerusalem by the Babylonians in 586 B.C.E. and of the Second Temple by the Romans in 70 C.E. Other disasters that have befallen the Jewish people on this date include the start of the First Crusade on August 15, 1096, the expulsion from England in 1290, from France in 1394, and from Spain in 1492. Even in our own times, tragedy has struck on Tisha B’Av: it was on this date that the deportations began from the Warsaw Ghetto in 1942.
Tu B’Av (15 Av)—July/August.
Fifteenth [day] of Av. In ancient times, this minor festival celebrated the beginning of the grape harvest when the unmarried daughters of Jerusalem (Israel), dressed in white, would dance in the vineyards and matches would be made. Today, it is the holiday of love and is considered a most appropriate date for proposals and weddings.